VERLAINE Paul (1844-1896) Poème autographe... - Lot 42 - Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)

Lot 42
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
VERLAINE Paul (1844-1896) Poème autographe... - Lot 42 - Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)
VERLAINE Paul (1844-1896) Poème autographe signé de ses initiales (s.l.n.d. [septembre 1894]). 1 p. in-folio. Marque du collectionneur Victor Sanson en bas à gauche de la page. Sonnet fortement travaillé au vu des très nombreuses corrections, ratures. Ce poème porta en premier lieu le titre « A Madame M. C, souvenir de la Matinée du X septembre 1894 », publié dans Le Procope en octobre 1894. Ensuite par Albert Messein dans les Œuvres Posthumes (1911), sans titre, le destinataire ayant changé. Puis le poème apparait dans le manuscrit de Varia, là encore sans titre. Une version de ce sonnet se rapprochant de notre manuscrit, intitulé « A Fernand Crance » [7 septembre 1894]), se trouve dans le fonds Cazals. Fernand Crance est le fils de Marie Crance dites « Marie-aux-fleurs », la compagne de son ami le dessinateur Frédéric-Auguste Cazals. Notre manuscrit est une version intermédiaire, il porte l’ nitiale « F » du second dédicataire Ferdinand Crance et on note cette variation, strophe 3, vers 1 « Et j’ i fait ce sonnet qui n’ st pas régulier ( ) ». Dans le manuscrit du fonds Cazals le « pas régulier » et remplacé par « point régulier ». Emouvant sonnet dans lequel Verlaine croque la silhouette d’ n petit garçon, dont il souhaite être aimé « L’ nfant avait reçu deux bons yeux dans la tête : - Quelque chose de dur et de doux à la fois -Puis il avait encore hérité d’ ne voix - Où le commandement se mêlait à la fête ( ) Qu’ l grandisse, ait pour moi, le vieil irrégulier, - Tels sentiments d’ mitié franche et forte, même ! - Et que vive l’ nfant, pour ne pas l’ ublier ( ) ». Poème publié dans Verlaine Œuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, p 1019. Experte | Céline BERTIN
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