LYAUTEY (Hubert) (1854-1934) IMPORTANTE... - Lot 248 - Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)

Lot 248
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
LYAUTEY (Hubert) (1854-1934) IMPORTANTE... - Lot 248 - Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)
LYAUTEY (Hubert) (1854-1934) IMPORTANTE CORRESPONDANCE AMICALE DE 42 DOCUMENTS Ensemble comprenant 22 Lettres autographes signées, 58 pp, 3 1/2p et 1 1/3p, principalement format in-8° (quelques grands in-4°) ; 15 cartes autographes signées, 21 pp. in-12° ; 5 cartes de visites autographes signées, 5 pp. format in-16° ; 4 lettres autographes signées de André Lucien Vacher, 14 pp ½ format divers, un télégramme, un discours ainsi que deux brochures (Sur la Fondation Lyautey et sur l’Exposition coloniale Internationale de Paris).   Intéressante correspondance amicale adressée à son ami André Lucien Vacher (général) débutant en novembre 1903, la dernière lettre datée du 7 mars 1934. Cette correspondance est conservée dans un album, et débute par une carte postale acquise lors de l’exposition coloniale Internationale en 1931 (carte adressée à « Mr et Me Vacher » à Marseille) et représente un « portrait Maréchal Lyautey » par Laszlo Pinxt. Les lettres sont classées par ordre chronologique, légendées et transcrites au crayon de papier. Elles sont fixées aux pages par des coins, dans de rares cas avec du scotch. Certaines lettres portent des traces de scotch aux pliures, ont des déchirures, quelques manques de papier hors texte. Lyautey dans ces lettres se livre tant sur la politique coloniale française, que sur sa vie privée et sa santé. André Lucien Vacher était un de ses plus « fidèle ami », ils se comprenaient parfaitement « (…) vous et moi parlons la même langue (…) ». Le 3 novembre 1903 il laisse poindre sa contrariété et sa stupéfaction « Votre lettre me peine et je ne la comprends pas – comment pouvez-vous dire que « mes fidèles ont le droit de douter de mes promesses etc… » vous qui m’avez vu à Marseille et qui savez mieux que personne dans quelles conditions j’ai été envoyé ici (..) et malgré mes démarches pour m’y dérober. Et vous le diriez encore moins si vous voyiez dans quelle situation je me débats, ne tenant qu’à un fil (…) » ; le 13 décembre 1904, il remercie Vacher de sa lettre qui lui redonne de l’espoir « … quel plaisir me fait ce que vous me dites de l’attachement que beaucoup me conservent. (…) après un an passé, je sens chaque jour combien la mentalité exclusivement militaire, rigide, exclusive, anticoloniale, régimentaire, s’est peu modifiée. Certes j’ai l’appui le plus ferme de Jonnart [Charles Jonnart gouverneur d’Algérie mai 1903 - mai 1911] et de son entourage civil et à Paris, des grands coloniaux. Mais j’ai contre moi tous les hauts militaires et le Quai d’Orsay qui mène contre moi sans se lasser une campagne sourde mais vive et habile. (…) » ; Le 7 mai 1906, après la lecture d’une lettre de Vacher il répond « (…) En somme à Madagascar c’est l’effondrement de tout ce que nous avions commencé et rêvé. Le comble c’est que Brulard [général Jean-Marie Brulard] est ici auprès de moi pour m’aider à étudier l’application de nos mœurs coloniales, baraquement et ravitaillement, ici au Sud Oranais (…) la responsabilité majeure en incombe à Famin [colonel Pierre Famin] qui aura eu une influence destructrice sur les troupes coloniales (…) le Gal Gallieni [général Joseph Gallieni] y a bien aussi sa part de responsabilité en n’ayant pas profité de l’époque de son apogée pour asseoir les doctrines et créer en France aux bons endroits des équipes dévouées (…) » ; Le 2 février 1910, il évoque son mariage « (…) le mariage ne m’a pas enlevé d’un cran à mes « fidèles ». Ma femme est mon premier aide de camp. Elle a la brousse dans la peau et a communié de suite avec toutes mes vieilles amitiés (…) » ; Le 28 avril 1911, Lyautey demande des informations sur le Tonkin « (…) désolé de vous voir partir au Tonkin (…) dites ce qu’on y fait et surtout, hélas, ce qu’on n’y fait pas (…) » ; 3 mois plus tard (14 juillet 1911) Lyautey se félicite d’avoir quitté l’Oranie « (…) Pour le moment je me félicite chaque jour de ma veine d’avoir quitté la frontière algéro marocaine pour ne pas sentir l’horrible situation qui a été faite à mon successeur, obligé de servir de cible inerte et d’être le bouc émissaire des fautes criminelles de nos gouvernements (…) » ; II évoque ensuite différents événements, situations, c
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