Suzanne Marie ROSLIN (1734-1772) - Lot 100

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Suzanne Marie ROSLIN (1734-1772) - Lot 100
Suzanne Marie ROSLIN (1734-1772) Portrait d'Ursule COCHOIS (1735-1778), épouse de Charles-Pierre COUSTOU (1721-1797) Pastel 60.5 x 50.5 cm Signé à gauche : Peint par Mde Roslin 1771 Cadre en bois sculpté doré d'époque Louis XVI Provenance : Marie-Cécile Coustou (1825-1906) arrière petite fille de Charles-Pierre Coustou, épouse Gustave Brochant de Villiers (1811-1864 ), puis par descendance. Bénéficiant d'un petit héritage laissé par son père, marchand joaillier, Marie-Suzanne Giroust (1734-1772) décide d'apprendre la peinture auprès de Quentin de La Tour, qui, rappelons le, s'est adonné à l'art du pastel sous l'influence de Rosalba Carriera, huitième académicienne et coqueluche de Paris dans cette pratique. En poursuivant son apprentissage dans l'atelier de l'académicien Marie-Joseph Vien, Marie-Suzanne suscite une véritable passion chez l'ami de son professeur, Alexandre Roslin (1718-1793). Roslin et Marie-Suzanne Giroust se marient le 7 janvier 1759 à Saint-Eustache. Roslin dit de son épouse : « En plus d'une apparence des plus plaisantes, [elle] possède également le talent d'exécuter des portraits au pastel aussi bien que moi-même. D'une nature bonne et spirituelle, elle appartient par ailleurs à la meilleure société parisienne. » Suzanne Giroust inspire son mari et lui sert de modèle, comme en témoignent les nombreux portraits qu'il fait d'elle, parmi lesquels « son oeuvre la plus séduisante », La Dame à l'éventail ou La Dame au voile, qui lui vaut l'approbation de la critique. Au XVIIIe siècle, il était courant de verser du chocolat chaud ou du café dans une soucoupe pour le refroidir plus rapidement, en augmentant la surface de contact avec l'air. Loin d'être perçue comme une maladresse, cette pratique faisait partie des usages élégants et mondains de l'époque, surtout dans les salons où ces boissons étaient un symbole de raffinement. Les soucoupes étaient d'ailleurs conçues pour cela, étant plus larges et moins profondes qu'aujourd'hui. Le chocolat, boisson prisée des élites, était dégusté dans des tasses souvent difficiles à manipuler lorsqu'elles étaient trop chaudes, justifiant ainsi ce geste. Expert | Stéphane Pinta - Cabinet Turquin et associés
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